Ancien soutien de Jean Pinge et ancien député de Bolossoville, Bertrand Zibi sorti de prison après six ans a déclaré sur TV5 Monde que son « contrat avec (Ping) prendra fin le 31 décembre 2022″. Un discours qui conforte l’idée selon laquelle au sein de l’opposition la guerre tranchée est officielle.
« Nous sommes en année électorale à partir de janvier et à ma sortie de prison, j’ai dit que je prendrai mon destin en main », a déclaré Bertrand Zibi Abeghe sur le plateau de TV5 Monde, chaine dont il était l’invité à l’occasion de son passage à Paris. « mon contrat avec lui prendra fin le 31 décembre 2022 », a-t-il insisté.
Bertrand Zibi reproche à Ping de l’avoir insuffisamment soutenu, notamment financièrement, lors des six années qu’il vient de passer en prison (lire notre article). La deuxième est politique. A 80 ans, Ping incarne le passé, et non l’avenir. Les prétendants se bousculent aujourd’hui pour lui ravir son magistère de leader de l’opposition : de Barro Chambrier à Missambo, en passant Paul-Marie Gondjout ou Mike Jocktane.
Ce qui fait dire à un responsable du PDG, doué du sens de la formule : « Du côté de l’opposition, c’est à la fois le trop plein – de candidats – et le vide – des idées ! » Une formule qui pourrait faire florès lors de la campagne électorale à venir.