À l’orée de cette nouvelle année, le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a adressé à la Nation son traditionnel discours de voeux, pour la treizième année consécutive.
Parmi les sujets abordés, il a évoqué l’utilisation des revenus générés par le crédit-carbone.
En effet, dans sa position de leader en Afrique dans la protection de l’environnement, le Gabon entend plus que jamais traduire en profits importants sa politique de préservation de ses denses forêts. Une partie de ces futurs revenus sera affectée au règlement du conflit « homme-faune »
Dans son discours, le Président Ali Bongo a déclaré : « En matière d’environnement, (…) Notre pays captera d’importants financements grâce à la certification de ses crédits-carbone, le nouvel or vert. ».
Par ailleurs, il a annoncé qu’une partie de cet argent perçu en contrepartie de la protection des forêts du pays « servira notamment à approvisionner le fonds de compensation des victimes des éléphants »
Il nous reviendra en mémoire qu’en juillet 2021, le Gabon a été le premier pays d’Afrique à recevoir des paiements basés sur les résultats pour la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts. 17 millions de dollars américains avaient été payés dans le cadre de l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale (CAFI).
Même si elles se heurtent encore à l’inclusion totale des communautés locales, les politiques publiques du Gabon en matière de protection de l’environnement font du pays un acteur majeur de la lutte contre le réchauffement climatique. Un rôle qui va vraisemblablement permettre au pays de remplir ses caisses.