Depuis bientôt 10 ans, les scandales se suivent à la direction générale du ministère des Eaux et Forêts, et cela sans impunité aucune.
Accusés de blanchiment de bois et corruption, en décembre 2022, nombre d’agents du ministère des Eaux et Forêts (la directrice provinciale des Eaux et Forêts du Moyen-Ogooué, Nadège Andeme Ndong, le chef de cantonnement de Mitzic, Georges Guibinga), ont été placé en garde à vue dans les locaux de la Direction générale des recherches (DGR).
En mai 2022, Ghislain Moussavou, le directeur général des Forêts a, à son tour été envoyé en prison. Il était soupçonné de malversation, d’escroquerie et concussion évalué sur plusieurs millions de FCFA.
A côté de ça, il y a le directeur général adjoint des forêts, Thomas Mvou Biyogho qui vient d’être suspendu de sa fonction à titre conservatoire de ses fonctions, sur décision signée par Lee White.
Les deux cas énoncés supra, ont amené l’opinion à s’interroger sur la naïveté de Lee White, le ministre des Eaux et Forets. Celui-ci, semble toujours découvrir l’ampleur des scandales qui ont cours au sein de son ministère, une fois la une des médias réalisée. Une version qui passe très mal chez certains confrères.
Pour la suspension de Thomas Mvou Biyogho, directeur général adjoint des forêts et deux de ses collègues, il semblerait que les décisions litigieuses aient été signées par Ghislain Moussavou, officiant à l’époque sur ordre de son Ministre. Il y a quelques semaines, ce dernier aurait été libéré.
Face à cela, Lee White est accusé de « faire diversion pour protéger sa mafia » par nos confrères de Presse du Futur. Dans de telles conditions, il est impossible de croire en une véritable volonté de la gouvernance de ce ministère de mettre un terme à la corruption qui pourri ce département et prive les Gabonais des revenus de leurs forêts.