D’après les prévisions de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), un pic de hausse allant de 5,5 à 6,3% est envisagé à partir du mois d’avril jusqu’au mois d’octobre 2023.
Au moment où, le monde est touché par une forte inflation, les prévisions de la BEAC n’augurent rien de bon pour les pays d’Afrique centrale, dont le Gabon.
En effet, dans son bulletin rendu public le 12 janvier 2020, la banque indiquait, « l’inflation entamée au troisième trimestre 2022 va continuer à grimper au deuxième trimestre 2023 pour se hisser dans deux mois à 5,5% en moyenne annuelle, voire 6,3% en glissement annuel, contre respectivement 1,7% et 2,6% un an plus tôt. »
Cet accroissement tire à la fois ses sources sur le plan externe (conflit Ukrainien), et sur le plan interne (aléas climatiques) observés au Gabon, au Cameroun, au Tchad, RCA et Guinée Equatoriale.
Cette publication intervient le 1er octobre dernier, lorsque le Gabon lançait une mercuriale suite à la flambée des prix.
Dans ce cas de figure, si les prévisions de la BEAC étaient fondées, cela remettrait en cause le bon suivi de cette mercuriale.