Ce 31 décembre, le chef de l’Etat gabonais a fait à son homologue togolais une visite guidée de l’usine spécialisée dans l’extraction et la fabrication d’huile de palme brute est considérée comme un modèle en Afrique.
« Nous avons initié une usine qui emploie à 90 % des Gabonais et qui produit 140 000 tonnes de régimes de palme pour sortir environ 30 000 tonnes d’huile de palme brute. Cette huile de palme qui est donc acheminée vers la raffinerie de Lambaréné pour avoir l’huile de cuisine et une partie à l’exportation », a indiqué Gabriel Ntougou, vice-président d’Olam.
En plus d »Awala, le Gabon compte deux autres usines de transformation d’huile de palme d’Awala, l’usine de Bilala à Mboukou et l’usine de Dola à Ndendé, toutes construites sous la présidence d’Ali Bongo Ondimba.
A cet effet, il a expliqué : « Grâce à cet effort d’industrialisation aujourd’hui on peut être fier de dire que la balance commerciale entre le Gabon et le Cameroun est positive. Ce qui change énormément la tendance dans les échanges avec le Cameroun. Mais nous exportons aussi dans d’autres régions comme l’Europe et l’Asie ».
En service depuis 2016, l’usine de la palmeraie de Kango a une capacité de production de 36,6 millions de tonnes d’huile de palme par an. Elle emploie 75 personnes dont 70 nationaux.
Lors de sa visite de 48 heures au Gabon, Faure Issozima Gnassingbé a également accompagné Ali Bongo Ondima à l’inauguration de la première usine de fabrication de panneaux de bois à base de résidus, ainsi qu’à celle de quatre ateliers de réparation ferroviaire.