Le secrétaire exécutif du parti Réagir l’a déclaré face à l’échec de l’opposition de désigner des représentants pour la concertation sur les élections lancée par le président Ali Bongo Ondimba lundi 13 février.
Suite à l’échec de l’opposition à s’accorder sur les 30 noms d’opposants devant participer à la concertation sur les élections, M. Leyama a déclaré : « Le Gabon doit se gargariser d’un exploit unique, ça n’arrive pas souvent dans toutes les autres disciplines : avoir l’Opposition la plus bête du Monde. Heureusement, les choses sont en cours de clarification naturelle ».
Lui et membres de son groupe réunis au sein de la plateforme Alternance 2023, sont en partie responsable de cet échec. En effet, ils nient le droit aux autres composantes de l’opposition, dont la plateforme conduite par Me Louis Gaston Mayila, de prendre part à cette concertation au motif, pour le moins condescendant, que celui-ci et ses alliés « ne maitrise(raient) même pas une ligne du Code électoral, qui comporte 164 articles en tout. »
A ce sujet, un politologue déclare : « En réalité, Jean Valentin Leyama et les siens ne font que prolonger la guerre lancée à la PG 41 lors du renouvellement du bureau du CGE (…) A l’occasion de la concertation sur les élections, ils souhaitent être les seuls interlocuteurs de la majorité au motif qu’eux seuls maitriseraient techniquement le sujet. Ils s’appuient pour cela sur le mémorandum pour ‘l’amélioration du processus électoral, la limitation des fraudes et les contestations lors des élections qu’ils ont déposé il y a quelques mois à la Cour constitutionnelle ».
Toutefois, du côté de la PG 41, on ne partage cette pensée. Selon ce proche de Me Louis-Gaston Mayila, « Réagir, qui n’existe que depuis un an à peine, ne représente rien ni personne. Ce micro-parti n’est présent dans aucune chambre parlementaire ou exécutif local. Et ce n’est pas parce qu’on fait du bruit sur les réseaux sociaux qu’on est légitime ».
De toute évidence, la pré-campagne de l’opposition se présente très mal.