Après le retard orchestré par l’incapacité de l’opposition à s’accorder sur une liste commune de représentants, les travaux de la concertation sur les élections vont pouvoir reprendre ce jeudi 16 février.
Vis-à-vis de l’incapacité de l’opposition de s’accorder sur une liste commune de représentants, Lambert-Noël Matha, le ministre de l’Intérieur a donc dû prendre ses responsabilités. A cet effet, les délégués de l’opposition ont été choisis, non pas de manière arbitraire comme l’ont prétendu fallacieusement certains opposants, mais sur la base de la représentativité de leurs partis au sein des deux chambres du Parlement, au sein des conseils locaux mais aussi sur le fait que le noms des délégués apparaissent sur pléthore listes déposées par les différents regroupements ou plateformes de l’opposition.
En plus de la liste des délégués, le bureau de la Concertation a été mis en place avec pour représentants du côté de l’opposition Séraphin Akuré Davin (Les Démocrates) comme co-président, Louis Gaston Mayila et Bonaventure Nzigou Mamfoumbi comme co-vices présidents, Laurent Angué Mezui (RPG) et Joël Ngouénini (camp Ping) comme co-rapporteurs.
Le choix de Séraphin Akuré Davin est logique car il est le président du groupe d’opposition le plus nombreux à l’Assemblée nationale. Les Démocrates y comptes 10 représentants.
Sans surprise, Paulette Missambo (UN), Jean-Valentin Leyama (Réagir), Alexandre Barro Chambrier (RPM) ne sont pas venus.
Pierre-Claver Maganga Moussavou, est venu mais, est tout de suite reparti pour n’avoir pas été choisi comme co-président. Il a même demandé qu’un poste spécial soit créé pour lui compte tenu de son statut d’ancien vice-président de la République. Une proposition battu en brèche également par ses camarades de l’opposition.
Furieux de ce double rejet, Maganga Moussavou, poussant l’inélégance jusqu’à l’extrême, a tiré par le bras son épouse pour la contraindre, elle aussi, à quitter la salle. Ce qu’elle n’aurait pas fait manifestement de son plein gré.