Dans l’optique d’élaborer des stratégies qui serviront de bases aux « lendemains électoraux apaisés », les travaux de la concertation se poursuivent. Depuis hier, les questions inhérentes à la transparence électorale sont abordées.
« Sur cet aspect-là, c’est l’opposition qui a présenté différentes demandes en plusieurs points qui vont des reformes électorales jusqu’à la question de la biométrie et d’autres éléments que nous examinerons dans le cadre de nos échanges », a déclaré le premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, également co-président de la concertation pour le compte de la majorité.
« La concertation vise à apporter des éléments d’apaisement et faire en sorte que nos élections ne soient plus des moments de crispation, des moments de tension », a ajouté M. Bilie-By-Nze.
« C’est une discussion qui aborde les sujets difficiles mais l’état d’esprit est serein parce que nous nous respectons », a souligné le premier ministre.
Du côté de l’opposition, le co-président Séraphin Akure-Davain a précisé que « Ce que nous espérons c’est de pouvoir améliorer le code électoral, être sûr d’un minimum de transparence ».
Il a également ajouté qu’il était possible d’« aller aux élections le cœur serein », et que « les propositions qui sortiront de cette concertation seront traduites dans le droit, sous forme de lois ».