Libreville, la capitale du Gabon accueille depuis ce mardi 11 avril, les assises nationales de la lutte contre la vie chère et elles vont durer jusqu’au jeudi 13 avril.
Les participants venus de tout le pays, examinent les causes de la hausse des prix afin de proposer des mesures pour alléger le panier de la ménagère.
La mission est difficile, car de nombreux produits de première nécessité consommés au Gabon, sont importés.
Sur les étals des marchés comme dans les grandes surfaces, les prix ont augmenté de façon vertigineuse. Alors qu’en 2021, l’indice des prix à la consommation était à 1,1 %, il se situait à 5,4 % à fin décembre 2022.
Cette hausse touche tous les secteurs, notamment, le logement, le transport ou encore l’alimentation.
Pour ramener les prix des produits de première nécessité et de consommation courante à des niveaux appréciables, le gouvernement a donc décidé d’organiser, les assises nationales de lutte contre la vie chère.
« Ce que nous attendons en tant que gouvernement, ce n’est pas qu’il ait une litanie de mesures, mais des propositions concrètes que nous pouvons mettre en œuvre dans l’immédiat et que nous mettrons en œuvre ensuite à court, moyen et long terme », indique Alain-Claude Bilie-By-Nze, Premier ministre du Gabon.