C’est au cours d’une rencontre à Oyem avec les militants de l’Union Nationale Jean Christophe Owono Nguema a tenu des propos xénophobes une intervention qui décalée qui n’a pas été sanctionnée par les dirigeants dudit parti.
Un silence qui montre une fois de plus l’anarchie qui règne au sein de cette formation politique.
« Quand les gens du pouvoir (…) vont venir annoncer que c’est celui qui a perdu qui a gagné, qu’est-ce qu’on fait ? C’est là où nous devons montrer que nous sommes des hommes et nous sommes des Gabonais, fiers de l’être (…) Dans le cas contraire, on se cache et on laisse le pays aux étrangers », a déclaré Jean Christophe Owono Nguema qui fut jusqu’en 2017 l’un des vice-présidents du Sénat.
Prétention ou provocations, ce propos est de nature à semer la division mais surtout embobiner ceux dont les esprits sont faibles. Du côté des médias occidentaux RFI et France 24, friands des polémiques, c’est un gros silence assourdissant.