À en croire les estimations de l’OMS pour 2016, la consommation d’alcool a entraîné environ 3 millions de morts (5,3 % de la mortalité dans le monde) et la perte de 132,6 millions d’années de vie en santé à cause d’une incapacité ou d’un décès (années de vie corrigées de l’incapacité de l’anglais disability-adjusted life years ou DALYs), ce qui en fait un problème de santé publique majeur.
Sur l’ensemble des décès attribuables à la consommation d’alcool dans le monde, 29 % étaient dus à des blessures, 21 % à des maladies digestives, 19 % à des maladies cardiovasculaires, 13 % à des maladies infectieuses et 12 % à des cancers.
La consommation d’alcool est au septième rang des facteurs de risque ayant le plus d’impact sur la mortalité et l’incapacité dans le monde. Elle est au premier rang chez les personnes de 15 à 49 ans, soit environ 10 % de la mortalité mondiale pour ce groupe d’âge.
Dans notre pays, la consommation d’alcool fait énormément de ravages, elle est à l’origine de plusieurs dérives, comme des viols et des agressions. De nombreuses femmes sont victimes d’abus sexuels après avoir passé une soirée bien arrosée. Dans la boîte de nuit, la perversité de certains individus sous l’effet d’alcool frelaté devient inquiétante. Nonobstant, le renforcement des services de sécurité, il est difficile de bannir ce fléau. Il est important de trouver des solutions viables et fiables pour résoudre cette problématique.
Pourquoi pas seuil de consommation à ne pas dépasser ?