Le weekend passé, Paul-Marie Gondjout était dans le Moyen-Ogooué, où il a débuté sa tournée pré-électorale qui devrait le conduire de province en province.
Paul-Marie Gondjout a déclaré : « Le souhait profond des Gabonais en l’absolue nécessité d’une paix et d’une cohésion sociale et nationale ».
Avant d’ajouter : « Le prochain quinquennat doit être celui des réformes dont a besoin notre pays ».
Puis de continuer : « Nous devons pour cela saisir toutes les opportunités politiques pour faire passer (…) les idées de progrès et de réforme. »
Pour lui, c’est une façon de souligner le sectarisme d’une partie de l’opposition gabonaise (l’Union nationale de Paulette Missambo, le RHM d’Alexandre Barro Chambrier ou encore Réagir de François Ndong Obiang) qui refuse obstinément de discuter avec la majorité même quand l’intérêt supérieur du pays est en jeu, comme cela s’est de nouveau vérifier en février dernier à l’occasion de la concertation sur les élections aux lendemains apaisés.
Devant les militants, celui-ci a lancé : « Je propose une alliance politique pour le Gabon autour d’un projet quinquennal de réformes politiques, économiques et sociales ».
Une alliance qu’il souhaite « inclusive et patriotique, ouverte à toutes les sensibilités politiques ».
C’est certainement pour lui, une manière intelligente de ne pas insulter l’avenir et laisser la porte ouverte à une possible collaboration avec la majorité à l’issue des élections.