Interviewé par Jeune Afrique, le chef de l’Etat aborde les questions diplomatiques dont les relations entre le Gabon et la France, et ses liens personnels avec le président Macron. Ci-dessous un extrait.
« (Les relations entre le Gabon et la France) sont historiquement étroites et multiformes. Je les qualifierais à l’heure actuelle d’excellentes. D’autant qu’elles sont bonifiées par la forte convergence de vues dans bien des domaines, ainsi que par les liens de grande confiance réciproque que nous avons noués sur le plan personnel avec le président Emmanuel Macron.
Ces liens particuliers nous permettent de faire progresser sur la scène internationale des questions cruciales telles que le climat, l’environnement et la biodiversité. Ensemble, nous avons coorganisé, les 1er et 2 mars dernier à Libreville, le One Forest Summit au cours duquel nous avons plaidé en commun la cause des 3 bassins forestiers (Congo-Ogooue; Amazonie; Bornéo-Mekong), indispensables à la survie de la Planète. En juin, nous discuterons à Paris des moyens de repenser le cadre du financement de l’action climatique.
A cela, j’ajoute le fait que nos deux pays sont membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies et que, à ce titre, nous conjuguons nos efforts sur des thématiques qui sont des priorités, tels la lutte contre le terrorisme ou le rôle des femmes dans les conflits. Comme quoi, notre adhésion au Commonwealth, stratégiquement très importante pour le Gabon, n’interdit pas de renforcer nos relations avec la France comme avec les autres pays francophones…
L’intérêt du Gabon est d’avoir de bonnes relations avec tout le monde. Mais aussi d’être un pays de solutions pour les grandes questions qui préoccupent la planète, comme le climat et la biodiversité. En une décennie, nous y sommes parvenus. C’est pourquoi le Gabon aujourd’hui est un pays qui compte, et de plus en plus, sur la scène internationale. »
