Depuis quelques mois, le Gabon fait face à une montée préoccupante de la xénophobie dans certaines parties du pays. Cette situation alarmante a attiré l’attention de la population gabonaise et de la communauté internationale. Cependant, malgré l’ampleur du phénomène et son impact sur la cohésion sociale, la haute autorité de communication, chargée de réguler les médias et de promouvoir le pluralisme, est restée étonnamment silencieuse. Cette absence de réaction soulève des questions sur le rôle de cette institution dans la lutte contre la discrimination et la promotion de l’harmonie entre les différentes communautés du Gabon.
Un silence incompréhensible :
Alors que la xénophobie se manifeste ouvertement à travers des discours haineux, des attaques physiques et des actes de vandalisme contre des étrangers résidant au Gabon, la haute autorité de communication a choisi de garder le silence. Cette attitude est d’autant plus préoccupante qu’elle va à l’encontre de sa mission de régulation des médias et de promotion d’un discours équilibré et respectueux. En restant muette face à cette montée de la xénophobie, l’autorité de communication envoie un signal désolant à la population, qui pourrait interpréter ce silence comme un aval tacite à de tels comportements discriminatoires.
Le rôle de la haute autorité de communication :
La haute autorité de communication a été créée dans le but de garantir la liberté de la presse, d’assurer le pluralisme médiatique et de lutter contre les discours de haine et de discrimination. En ce sens, elle est censée être un acteur clé dans la préservation de l’harmonie sociale et de la coexistence pacifique entre les différentes communautés au Gabon. Pourtant, son silence face à la xénophobie grandissante remet en question son efficacité et son engagement envers ces valeurs fondamentales.
L’impact sur la société gabonaise :
Le silence de la haute autorité de communication a un impact direct sur la société gabonaise. En ne prenant pas position contre la xénophobie, cette institution laisse les médias libres de diffuser des messages de haine et de division, ce qui contribue à alimenter le climat de méfiance et de tension entre les Gabonais et les étrangers. De plus, le silence de l’autorité de communication peut également décourager les victimes de xénophobie à signaler les actes dont elles sont victimes, par peur de représailles ou par manque de confiance dans les mécanismes de protection existants.
L’appel à l’action :
Face à cette situation préoccupante, il est essentiel que la haute autorité de communication prenne ses responsabilités et condamne fermement la xénophobie. En s’exprimant publiquement contre ces actes discriminatoires, elle enverrait un message clair à la population et aux médias, affirmant que de tels comportements ne seront pas tolérés. De plus, l’autorité de communication devrait renforcer