Dans une décision qui a surpris peu de personnes, Bertrand Zibi Abeghe a annoncé son retrait de la course à la présidentielle, invoquant des raisons d’humilité et de soutien à un autre candidat. Cependant, derrière cette façade de désintéressement se cachent des motifs plus sombres et opportunistes.
Depuis le début de sa candidature, Bertrand Zibi Abeghe n’a jamais été pris au sérieux par la classe politique et les électeurs. Son manque de popularité et d’expérience politique était évident, et il était clair qu’il ne pouvait prétendre à une quelconque victoire. Son retrait de la course apparaît donc comme une tentative désespérée d’éviter une déroute électorale et de préserver ce qui reste de sa réputation politique.
En choisissant de soutenir Alexandre Barro Chambrier, Bertrand Zibi Abeghe semble avoir opté pour une stratégie d’opportunisme politique. Plutôt que de se retirer de manière honorable, il s’accroche aux lambeaux de son ambition en cherchant à obtenir une place dans l’entourage d’un candidat potentiellement plus viable. Cette démarche laisse un goût amer dans la bouche des électeurs qui ne peuvent s’empêcher de voir en lui un politicien prêt à tout pour conserver un semblant d’influence.
Par ailleurs, l’affirmation selon laquelle son retrait contribuerait à l’unité de l’opposition semble particulièrement fallacieuse. Bertrand Zibi Abeghe était loin d’être un acteur majeur de l’opposition, et son soutien ne peut guère être considéré comme un tremplin pour la victoire. Il est difficile de ne pas y voir une tentative maladroite de se raccrocher aux wagons d’une coalition plus crédible dans l’espoir de préserver ses intérêts personnels.
Les médias proches de l’opposition, en essayant de présenter cette décision comme un geste altruiste en faveur de l’unité, semblent être complices de cette mascarade politique. La réalité est que Bertrand Zibi Abeghe a été confronté à l’inéluctable échec de sa candidature, et son retrait n’est qu’un piteux stratagème pour tenter de sauver les apparences.
En définitive, le retrait de Bertrand Zibi Abeghe de la course présidentielle suscite plus de méfiance que d’admiration. Son opportunisme politique et sa tentative maladroite de se maintenir dans les hautes sphères de la politique laissent une impression de désespoir et d’ambition démesurée. Sa candidature restera sans aucun doute comme une note discordante dans cette élection présidentielle, rappelant aux électeurs les travers d’une certaine classe politique en quête de pouvoir à tout prix.