Le Gabon est plongé dans une situation de plus en plus préoccupante à l’approche des élections, alors que l’opposition persiste dans ses manœuvres pré-électorales controversées. Malgré les dispositions claires du code électoral, qui établissent des dates officielles pour le début et la fin de la campagne présidentielle, l’opposition continue d’organiser des causeries et des rencontres anticipées, provoquant des remous au sein de la population.
Les actions de l’opposition gabonaise ont été l’objet de vives critiques de la part de l’opinion publique, qui accuse ce camp de chercher à semer le trouble et à perturber le processus électoral. Cette démarche non conforme aux règles établies alimente une atmosphère de méfiance et d’instabilité dans le pays, alors que la population est divisée quant à son interprétation des actions de l’opposition.
Face à ces agissements, le Centre Gabonais des élections (CGE) est également sous le feu des critiques pour son apparente tolérance envers les activités pré-électorales de l’opposition. Alors que le CGE devrait jouer un rôle de médiateur impartial, son manque d’action face à cette situation délicate est perçu comme une prise de position partiale, accentuant le mécontentement de la population et sapant la confiance dans le processus électoral.
Dans ce contexte de tension, les autorités gabonaises doivent agir rapidement pour prévenir toute escalade des violences et restaurer la confiance dans le processus démocratique. Le respect strict du code électoral et l’impartialité du CGE sont essentiels pour garantir des élections libres et équitables. Il est crucial que les acteurs politiques se conforment aux règles établies et qu’une solution soit trouvée pour apaiser les inquiétudes grandissantes de la population et assurer la stabilité politique du Gabon.