Paul-Marie Gondjout, président l’Union nationale initiale (UNI) et qui s’est retiré de la course à la présidentielle d’août 2023, exprime des doutes quant à la capacité de l’opposition à se présenter comme une véritable alternative au pouvoir en place.
D’après lui, l’opposition actuelle est principalement constituée d’anciens apparatchiks du régime, ce qui soulève des interrogations quant à leur volonté réelle de changer les choses et de proposer de nouvelles perspectives pour le Gabon.
Le 10 juillet dernier, Paul-Marie Gondjout a annoncé son retrait de la candidature, mais il n’a pas indiqué son soutien à un autre candidat, laissant ainsi planer l’incertitude au sein de l’opposition. Ce manque de clarté ne fait qu’accentuer les divisions internes et compliquer la recherche d’un candidat consensuel et rassembleur.
Les difficultés auxquelles l’opposition est confrontée pour présenter un programme cohérent et une vision claire pour l’avenir du Gabon sont mises en évidence par le retrait de Gondjout. Plusieurs leaders de l’opposition ont, ces derniers jours, fait preuve de rhétorique incendiaire en appelant au soulèvement plutôt qu’en proposant des solutions concrètes.
En addition, l’opposition gabonaise peine à présenter une alternative crédible face au parti au pouvoir, en raison des divisions internes et du manque de cohérence dans ses propositions.
Pour espérer un changement réel et durable, il semble essentiel que l’opposition surmonte ses luttes de pouvoir et unisse ses forces derrière une vision commune pour le futur du pays.
