Ce mardi 18 juillet, s’est tenue une session extraordinaire des Chefs d’État de la commission climat du bassin Congo. Si elle a été présidée par le Congolais Denis Sassou, c’est son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba qui a été meneur de jeu.
L’un des participant des participants a commenté : « Officiellement, c’est M. Sassou Nguesso qui menait les débats en sa qualité de président de la commission. Mais les interventions les plus déterminantes ont été faites par M. Bongo Ondimba comme si c’était lui le meneur de jeu ».
Et d’ajouter : « On sent que, sur ce dossier, le Gabon détient le leadership ».
Cette maîtrise de sujet n’étonne en rien. Le Gabon, pays le plus « carbone positif » au monde est en pointe en matière de protection de la forêt équatoriale. Ce n’est pas un hasard si, début mars dernier, le pays a été choisi pour abriter le premier « One Forest Summit ». Un événement pour lequel le président français Emmanuel Macron a effectué le déplacement à Libreville.
Dans un article publié récemment, Jeune Afrique expliquait pourquoi le Gabon, pionnier en matière de défense de l’environnement, était toujours en pointe sur le dossier.
Cette situation explique en bonne partie la montée en puissance ces dernières années du Gabon sur la scène internationale. Elle doit beaucoup à l’implication personnelle du président Ali Bongo Ondimba, engagé de longue date dans la protection de la forêt et de la biodiversité.