La décision du maintien de Camélia Ntoutoume-Leclercq à la tête du ministère de l’Éducation Nationale, malgré son passé au sein du gouvernement précédent, a suscité des interrogations. Cependant, ce choix n’est pas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat d’une série de raisons solides qui démontrent l’engagement du président de la Transition envers la réforme du système éducatif.
L’une des principales raisons de ce maintien est la nécessité d’assurer une transition en douceur. Avec la rentrée scolaire qui approche, la connaissance approfondie de Camélia Ntoutoume-Leclercq du système éducatif évite un retard potentiellement préjudiciable. Elle est prête à agir dès le premier jour, garantissant ainsi la continuité des activités éducatives.
Sous sa direction, le ministère de l’Éducation Nationale a connu une période de stabilité relative, avec une réduction significative des grèves. Cela s’est accompli grâce à un dialogue social efficace et une communication ouverte avec les différentes parties prenantes. De plus, l’introduction de la technologie a permis de moderniser le système éducatif, offrant la possibilité d’accéder aux résultats en ligne. Cette avancée renforce la sécurité des examens et limite les fraudes, améliorant ainsi la confiance dans le système éducatif.
Camélia Ntoutoume-Leclercq est reconnue pour son professionnalisme indéniable, soutenu par un CV solide dans le domaine de l’éducation. Son approche de gestion participative et sa volonté d’interagir régulièrement avec les étudiants et le personnel enseignant ont contribué à renforcer sa réputation.
Son maintien à la tête du ministère de l’Éducation Nationale est perçu comme un gage de continuité, d’innovation et d’efficacité pour le système éducatif du pays. Il montre l’engagement du gouvernement envers la stabilité et l’amélioration continue de l’éducation nationale, un pilier essentiel pour l’avenir du Gabon.